Pour rappel : Le père qui souhaite conserver un lien avec son (ses) enfant(s), lorsque la maman ne peut faire elle-même l’accompagnement au parloir, prend contact avec sa(son) CPIP (conseiller(e) ) référent(e ) d’insertion et de probation) qui fera appel au Relais Enfants-Parents et à ses accompagnants bénévoles. le père peut aussi s’adresser directement par courrier, téléphone ou mail à l’association qui fera les démarches nécessaires (adresses sur la page contact).
MISE EN PLACE D’UN ACCOMPAGNEMENT
Après avoir été saisi(e) par la personne détenue ou la famille, le (la) Conseiller(e) d’Insertion (CPIP), établit une autorisation de rencontrer l’intéressé (sous réserve de l’aval, à solliciter par la coordinatrice, du Magistrat compétent s’il s’agit d’un prévenu).
RDV avec le père
Au cours de ce premier entretien la coordinatrice lui demande des informations :
- sur sa situation pénale
- sur le(s) enfant(s) : nom, prénom, date de naissance ; quelle était leur dernière rencontre, nature de leurs relations. S’il existe des mesures de protection, un jugement (juge des Enfants ou des Affaires familiales)
- Les coordonnées de la mère, la nature de leurs relations (conflictuelles ?).
Elle précise le rôle du REP et les obligations du père dans le cadre d’un accompagnement conformément à un contrat de collaboration à signer entre tous les intervenants.
Prise de contact avec la mère (ou représentant légal) : par téléphone s’il est connu ou par lettre. A défaut de réponse à ce courrier un second lui est adressé en RAR.
I – faute de réponse ou en cas de réponse négative : le père est informé, une lettre lui est adressée lui conseillant de saisir le JAF le plus compétent pour prendre des mesures dans l’intérêt de l’enfant. Il lui est suggéré d’informer le Magistrat que le REP pourrait (si l’éloignement n’est pas trop important) effectuer les accompagnements dans les meilleures conditions possibles.
II – Si la mère accepte ou souhaite plus d’informations :
- la coordinatrice la rencontre avec l’enfant au domicile pour un premier contact. Si accord pour la mise en place d’un accompagnement elle lui présente, ainsi qu’à l’enfant, les accompagnants (titulaire et suppléant). Le contrat de collaboration est signé, dans lequel est indiqué ce qui est autorisé à l’entrée et à la sortie des parloirs. Les dispositions sont prises pour l’organisation des visites (lieu de prise en charge de l’enfant, jour et heure de préférence…). Elle lui demande de fournir les pièces nécessaires pour la demande de permis de visite.,
- La coordinatrice présente ensuite les accompagnants au père qui signe à son tour l’accord de collaboration.
- la coordinatrice demande le permis de visite pour l’enfant soit auprès du service compétent du Centre Pénitentiaire, soit au Magistrat si le père est prévenu. Elle établit ensuite un dossier pour les accompagnants concernés.